Le désordre n'est pas une tare ! Les entreprises sont confrontées aux désordres des marchés, … etc. Face à cet envahissement, nous nous angoissons et culpabilisons et, pour y remédier, nous ne rêvons que de ranger, classer, planifier. Et si les systèmes modérément désorganisés se révélaient souvent plus adaptés, plus résistants, plus efficaces que s'ils étaient soumis à une organisation stricte. L'ordre peut se payer au prix fort, nuire à la créativité, voire même à l'efficacité : organiser un bon désordre pourrait nous permettre de mieux vivre et de mieux gérer.
Pour commencer, pourquoi ne pas utiliser les réseaux sociaux (genre : Facebook, Viadeo, …) dans le cadre professionnel ? Est-ce aller trop vite en besogne que d’y voir l’avenir du travail collaboratif ? Mais parle-ton finalement de la même chose ? Parmi les entreprises qui y ont réfléchi, on distingue trois populations : les « oui, pourquoi pas », les « oui, mais sous contrôle », les « non, trop dangereux ».
L’argument principal de cette dernière ressemble à ce qu’on avait opposé à la messagerie électronique et à Internet au bureau : cela peut prendre beaucoup de temps et cette improductivité est incontrôlable. Comme si les réunions improductives n’existaient pas …
Dans les réseaux sociaux, la probabilité que votre demande atteigne son objectif dépend de la confiance qui vous unit à vos contacts. Ce ne sont pas les outils qui tirent la collaboration : faut-il mettre le social au cœur de son processus ? Modifier les outils et habitudes de travail est un chantier important qu’il est essentiel d’entamer avant que les salariés de demain ne fuient votre entreprise, car ils la trouveront trop ringarde.