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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Extrait de l'épisode 44 (Juin 2015)

Amazing ! Je t'amazone, tu m'amazones, il ...

Source : Eviter l'uberisation en s'uberisant soi-même, dans le Journal du Net du 22 juin 2015

Le marché est d’emblée vu comme étant mondial, même dans le cas des marchés de niche. Un pure player raisonne grand, sans se poser (trop) des questions sur les barrières à l’entrée ou sur les capacités de son entreprise à adresser autant de marchés différents. Même si dans les faits, l’expansion est progressive, le fait de penser « monde » donne une nouvelle et rafraîchissante perspective pour construire l’offre. 

La maîtrise des coûts est une dimension évidente mais riche en conséquences, notamment parce qu’elle touche de plein fouet les entreprises existantes depuis longtemps et qui ont des acquis et des contraintes. La maîtrise des coûts passe, tout d’abord, par l’absence d’immobilisations et une masse salariale réduite à la stricte nécessité. Tout le monde sait, en effet, que Booking n’a pas d’hôtels, qu’Uber ne salarie pas les chauffeurs et qu’AirBnB ne détient aucune maison louée en propre. Cette caractéristique offre à ces entreprises une grande agilité organisationnelle et leur permet de concentrer les investissements dans le marketing et l’évolution de leurs plateformes et services clients. Mais le « zéro immobilisation » n’est pas le seul élément de la maîtrise des coûts, car il faut y ajouter une structure managériale plate (loin de certaines armées mexicaines que l’on peut observer encore) et une collaboration étendue, non seulement en interne mais aussi avec les partenaires ou même les clients, ce qui démultiplie les capacités d’innovation et d’adaptation. 

Sans la technologie, il n’y aurait pas de pure players. Ceux-ci savent en tirer parti et offrir au consommateur une expérience utilisateur au moins satisfaisante et surtout sans discontinuité ; le multicanal, souvent un vœu pieux chez les acteurs classiques, n’est pas un concept éthéré chez les pure players.  Même si ces derniers ne sont pas forcément très innovants du point de vue d’interfaces et parcours proposés, ils offrent la cohérence et la continuité de l’expérience qui sont au moins aussi importantes pour un utilisateur-client que l’innovation digitale en tant que telle. 

Il est souvent question du business model des pure players et de leur mode de rémunération.  Il est intéressant d’observer que les derniers entrants ayant réussi, ne proposent pas la gratuité et le financement par la publicité comme un modèle universel. 

15 ans après l'apparition de l'expression pure player, le sujet fait toujours couler l'encre. On tourne la page ?


L'épisode 44 dans son intégralité :
Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement. Et les mots ...

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Photos: Thierry Martinot, Portraits: Studio Cabrelli

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