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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Extrait de l'épisode 32 (Juillet 2012)

Entouré d'utilisateurs Lambda, le DSI devient grécophile

Source : "46% des DSI ne connaissent pas le montant de leur dette informatique" par Micro Focus dans finyear.com du 20 juin 2012

La dette informatique équivaut au coût induit par les développements et la maintenance nécessaires afin d’actualiser les applications de l’entreprise. Une nouvelle étude Micro Focus montre que 46 % des décideurs informatiques admettent qu’ils n'en connaissent même pas le montant, ce qui crée un passif caché dans le bilan et constitue un risque économique grandissant. Le Gartner avait estimé que la dette informatique mondiale atteindrait un trillion de dollars d’ici 5 ans.

Les DSI interrogés estiment que leur dette informatique s’élève en moyenne à 10,9 millions de dollars, dont 8,5 millions attribués aux applications mainframe, et que cette dette pourrait augmenter de 9 % en moyenne dans les cinq ans à venir. Toujours est-il que 44 % des décideurs informatiques confirment ne pas avoir de processus structuré pour la mesurer et la gérer, et ne prévoient pas d'en mettre en œuvre.

La vérification et la mise à jour des applications restent aujourd’hui au stade du bricolage, ce qui crée un passif effrayant. Un DSI admet souvent que son portefeuille applicatif est un "vrai bazar", qu'il contient des applications héritées que personne ne sait mettre à jour ni n’ose toucher, qu'il ne sait plus très bien quelles sont les relations entre elles et quelles sont celles à arrêter.

Si les DSI veulent exploiter pleinement ces 27 % de leur budget, bien gérer son portefeuille applicatif devient donc un impératif stratégique. Mais cela entre en contradiction avec la façon dont ils sont évalués : leur promptitude à réagir à l’évolution à court terme des besoins métier.

Hier encore, l'informatique (pour faire simple) entrait dans le champ du capital immatériel, des actifs, du goodwill. Et hop ... c'est une dette ! Il faut être mutant pour comprendre tout cela.


L'épisode 32 dans son intégralité :
Mutatis mutandis

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Photos: Thierry Martinot, Portraits: Studio Cabrelli

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