La fonctionnalité
« Google Suggest » offre aux internautes qui effectuent une
recherche, à partir des premières lettres du mot qu'ils saisissent, une liste
de requêtes parmi les plus populaires déjà tapées et qui commencent par ces
lettres ou mots. Elle permet aux utilisateurs de profiter de l'expérience des
autres utilisateurs.
La société XYZ a
constaté que la saisie sur Google des lettres « XYZ », faisait
apparaître la suggestion « XYZ ESCROC » … et a donc assigné les
sociétés Google Inc et Google France sur le fondement de l’injure publique.
Les juges n'ont pas retenu le
caractère technique et mathématique des procédés utilisés pour proposer de
telles suggestions de recherche. Le tribunal est fondé à comprendre qu'une
intervention humaine est possible, propre à rectifier des suggestions
jusqu'alors proposées. Loin de la neutralité technologique, encore traduite en
volapuk technique sous la forme “service de saisie semi-automatique”, l'item
litigieux est de nature à orienter la curiosité ou à appeler l'attention et, ce
faisant, de nature à provoquer un “effet boule de neige”.
Le tribunal a jugé que les sociétés Google sont coupables d’injure
publique.
Connaissez-vous une société plus pointue sur le Big
Data que Google ?