Extrait de l'épisode 26 (Avril 2011)
Quand papoter, c'est produire
Source : « Pourquoi les entreprises ont intérêt à favoriser les "bruits de couloir" » par Grant Michelson dans La Tribune du 8 avril 2011
Les papotages, commérages,
bavardages, bruits de couloir et autre "radio-moquette" sont souvent
de bons indicateurs de l'état de santé de l'organisation. La communication
informelle permet de souffler et de s'amuser, de récolter des informations et
de souder une équipe. Des collègues qui échangent des informations non
officielles montrent qu'ils se font confiance.
Généralement, les on-dit
existent parce qu'il y a de l'incertitude. Sans surprise, les dirigeants sont
souvent pris pour cibles. Ceci est normal car les « stars »
passionnent le grand public. Comme disait Oscar Wilde, "il y a une seule
chose au monde pire que d'être la cible des commérages, c'est de ne pas
l'être". Cette pratique ne se passe pas à la machine à café ni à la
photocopieuse : trop risqué. Elle se passe derrière les portes fermées des
bureaux. De même, un e-mail peut tomber dans la boîte d'un destinataire qui ne
l'appréciera guère …
Le manager qui réussit à trouver les rois de la radio-moquette – les
sources primaires - aura toutes ses chances de profiter du papotage. Ainsi, on
peut parfois l’utiliser afin de tester une idée, de prendre le pouls avant
l'annonce d'une mauvaise nouvelle. Ce genre de manipulation n'est pas facile à
maîtriser. On peut prédire que les gens vont répandre des rumeurs, mais on ne
peut en prévoir le thème exact.
L'épisode 26 dans son intégralité :
L'économie du lien, c'est attachant !
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