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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 27
Enooorrme !

Juillet 2011

Edito

Après l’informatique dans les nuages, le « Big Data » est le dernier concept à la mode. Comme vous, nous sommes convaincus qu’une meilleure exploitation des données stockées dans les entreprises apporterait des gains de compétitivité et de productivité.

De brillants analystes vous diront que les entreprises qui exploitent bien leurs données sont les meilleures. Mais personne ne vous parle de l'attention qu’elles accordent à la qualité des données. Ce genre de pré-requis est vite oublié (aussi nous vous invitons à relire le sujet de novembre dernier sur les « 75 milliards de dollars dépensés pour rien en CRM » …)

Evidemment nous ne dirons rien des cas rencontrés chez nos clients. Mais rien ne nous empêche de vous relater une savoureuse expérience : dans le cadre de classissima.com, notre initiative sur la musique classique, nous analysons actuellement les méta-données d'un géant de la vente de musique en ligne (3.4 millions d'artistes référencés). Mozart ? 550 artistes, mais, rassurez-vous, seulement 220 qui correspondent à W.A. Mozart. Big ? Non, "énorme" !

Nous vous souhaitons de bonnes Big vacances ;-)

Edito

Après l’informatique dans les nuages, le « Big Data » est le dernier concept à la mode. Comme vous, nous sommes convaincus qu’une meilleure exploitation des données stockées dans les entreprises apporterait des gains de compétitivité et de productivité.

De brillants analystes vous diront que les entreprises qui exploitent bien leurs données sont les meilleures. Mais personne ne vous parle de l'attention qu’elles accordent à la qualité des données. Ce genre de pré-requis est vite oublié (aussi nous vous invitons à relire le sujet de novembre dernier sur les « 75 milliards de dollars dépensés pour rien en CRM » …)

Evidemment nous ne dirons rien des cas rencontrés chez nos clients. Mais rien ne nous empêche de vous relater une savoureuse expérience : dans le cadre de classissima.com, notre initiative sur la musique classique, nous analysons actuellement les méta-données d'un géant de la vente de musique en ligne (3.4 millions d'artistes référencés). Mozart ? 550 artistes, mais, rassurez-vous, seulement 220 qui correspondent à W.A. Mozart. Big ? Non, "énorme" !

Nous vous souhaitons de bonnes Big vacances ;-)

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

Big Brother, Big Four, Big Mac, … Big Data

Source : « Big Data : Pour doper la BI traditionnelle » Romain Chaumai dans CFO-news du 1er juillet 2011

Si Facebook compte pas moins de 6 milliards de photos partagées et 22 milliards de commentaires publiés chaque mois, de nombreuses entreprises brassent chaque jour des centaines de millions de transactions et/ou d’événements et stockent plusieurs téraoctets de données chaque année.

Les entreprises perçoivent désormais que la moindre donnée comportementale, le moindre log, aussi isolés soient-ils, recèlent une valeur économique. Il en va de l’individualisation du marketing, de l’optimisation des processus, de la traçabilité des transactions ou encore de la pertinence des alertes. Résultat : chaque donnée brute doit être stockée.

Le voilà donc, le rôle du Big Data. A la différence des solutions décisionnelles traditionnelles, celui-ci apporte une donnée « chaude », certes moins structurée, mais avec un niveau de détail tel qu’il permet d’isoler et d’analyser, au cas par cas, chaque transaction et événement. Le Big Data permet d’explorer un dédale de données interdépendantes et de faire émerger des phénomènes significatifs pour identifier de nouvelles informations pertinentes.

Par son mode exploratoire, le Big Data offre une capacité d’observation pointue de nature à analyser les réussites comme les échecs, voire remettre en question l’activité et l’organisation de l’entreprise.

Dans les nuages ou pas, les vendeurs de solutions de stockage ne s’occupent que de téraoctets. Evitons de confondre les données et les informations. 

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Pilotage

Des Big Boss et des rats

Source : « Quand les décideurs en entreprise agissent comme des rats » Emmanuel Dion La Tribune du 17 juin 2011

Paul Watzlawick, le chercheur de l’école de Palo Alto, enferme des rats dans des cages. Au début, le rat entend une cloche et récupère sa nourriture. Puis, le rat n'accède à la nourriture que s'il arrive à sa gamelle plus de dix secondes après le tintement de la cloche. S'il va trop vite, il ne mange pas.

Un rat n’ayant aucune notion de la mesure du temps, il remplit à sa façon les dix secondes : il saute, tourne en rond, se gratte l’oreille. Bien que ses gestes répétitifs n'aient aucun lien avec sa réussite, il considère cette petite séquence de mouvements comme primordiale sans comprendre pourquoi. Les rats sont devenus superstitieux.

Une étude effectuée à Audencia sur des étudiants en management révèle certains traits de ressemblance entre les décideurs d'entreprise et ces rongeurs de Palo Alto. Lors d’un jeu de simulation, le professeur introduit un facteur X parmi les variables, en indiquant que son effet sur la performance n'est pas prouvé. Nombre de managers en herbe l'intègrent à leur stratégie, et les équipes les plus profitables s'accrochent à cette superstition pour expliquer en partie leur réussite, comme le rat.

Si les théories hyper-rationalistes conservent une large place dans les enseignements de gestion, c'est peut-être que les superstitieux se trouvent parmi les enseignants ?

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Système d'information

du Volapuk technologique à la Big Boulette

Source : « Sanction de Google pour suggestion injurieuse, diffamatoire ou dénigrante via Google Suggest » par Maître Anthony Bem sur Legavox.fr le 11 juin 2011

La fonctionnalité « Google Suggest » offre aux internautes qui effectuent une recherche, à partir des premières lettres du mot qu'ils saisissent, une liste de requêtes parmi les plus populaires déjà tapées et qui commencent par ces lettres ou mots. Elle permet aux utilisateurs de profiter de l'expérience des autres utilisateurs.

La société XYZ a constaté que la saisie sur Google des lettres « XYZ », faisait apparaître la suggestion « XYZ ESCROC » … et a donc assigné les sociétés Google Inc et Google France sur le fondement de l’injure publique.

Les juges n'ont pas retenu le caractère technique et mathématique des procédés utilisés pour proposer de telles suggestions de recherche. Le tribunal est fondé à comprendre qu'une intervention humaine est possible, propre à rectifier des suggestions jusqu'alors proposées. Loin de la neutralité technologique, encore traduite en volapuk technique sous la forme “service de saisie semi-automatique”, l'item litigieux est de nature à orienter la curiosité ou à appeler l'attention et, ce faisant, de nature à provoquer un “effet boule de neige”.

Le tribunal a jugé que les sociétés Google sont coupables d’injure publique.

Connaissez-vous une société plus pointue sur le Big Data que Google ?

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Qualité

Une Big responsabilité

Source : « Sept entreprises sur dix n'ont pas confiance dans leurs données » par Antoine Robin sur Indexel.net du 15 juin 2011

Selon une étude récente du CXP seulement 28 % des entreprises françaises font confiance aux données de leur SI. 90 % des responsables jugent cette situation "critique" lorsqu'il s'agit de monter un projet décisionnel. C'est la principale cause d'échec des projets : la consolidation de données erronées amplifie leur faible qualité.

Dans 17 % des cas, les données sont de la responsabilité de la DSI et dans 17 % des directions métier. Donc 7 entreprises sur 10 n'ont aucune idée de qui est responsable. Les données de mauvaise qualité concernent dans l'ordre : les clients (72 %), les produits ou services de l'entreprise (61 %), les données de gestion (46 %), les fournisseurs (25 %), les salariés (18 %).

Peu d'entreprises lancent un chantier pour améliorer la qualité des données, car le retour sur investissement (ROI) est difficile à démontrer. Les rares qui le font sont essentiellement motivées par une meilleure efficacité opérationnelle (74 %) et une réduction des risques (62 %).

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Conduite du changement

Les Big Boss aussi sont concernés

Source : « La valse des PDG ralentit dans le monde » par Charles Platiau dans L'Expansion.com du 7 juin 2011

Etudier la valse des dirigeants des 2500 plus grandes entreprises cotées dans le monde. Tel est l'objectif de l'enquête annuelle "CEO succession", réalisée par Booz & Compagny. En 2010, le taux de renouvellement des dirigeants est passé pour la première fois sous la barre des 12%. Il enregistre ainsi sa plus forte baisse annuelle (19%) depuis une décennie. Ce ralentissement trouve sa principale explication dans l'essor de la Chine où le taux de départ de leurs PDG atteint ainsi à peine 5,2%. La faible activité des fusions acquisitions a également contribué à cette diminution. En temps normal, elles sont à l'origine de 48% à 52% des départs.

La durée moyenne des mandats des PDG s'élevait à 6,6 ans en 2010, alors qu'une décennie auparavant elle s'établissait à 8,1 ans. Il semble aussi que plus le dirigeant s'impliquerait dans la gestion courante de son groupe, plus il risquerait de partir rapidement.

Les dirigeants issus d'une promotion interne (les insiders) ont généré une rentabilité totale pour l'actionnaire de 4,6% contre 0,1% pour les outsiders, ceux qu’on recrute à l’extérieur. Cette performance expliquerait la tendance des insiders à quitter leurs fonctions après 7,1 ans en moyenne contre 4,3 ans seulement pour leurs confrères externes.

Plus le dirigeant s'implique, plus il risque de partir : il demande donc aux autres de s'impliquer à sa place ... C'est humain !

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