× Attention : Javascript est désactivé dans votre navigateur. L'application requiert son activation. Merci d'activer Javascript dans votre navigateur.

EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 21
Resynchroniser les acteurs : quelle drôle d'idée !

Mars 2010

Edito

« Le futur déferlera sur nous sous la forme d’une succession infinie d’incidents bizarres, de découvertes sensationnelles, de conflits invraisemblables et de dilemmes démentiels par leur côté insolite ». Cette phrase du sociologue Alvin Toffler est tirée du « Choc du Futur » (1970). Il explique qu’un tel phénomène arrive quand une société entière se retrouve soudainement dépaysée dans son propre environnement. En 2007, dans « La Richesse Révolutionnaire », le même auteur souligne les évolutions rapides de « trois fondamentaux profonds » : le Temps, l’Espace, la Connaissance. Pour supporter le choc, il faut notamment réduire « l’effet de désynchronisation » qui existe entre les organisations bureaucratiques de l’âge industriel et les systèmes de création de richesse fondés sur la connaissance.

La resynchronisation des acteurs est donc nécessaire. Ne pensez-vous pas, comme nous, que le management par processus peut y contribuer efficacement ? 

Edito

« Le futur déferlera sur nous sous la forme d’une succession infinie d’incidents bizarres, de découvertes sensationnelles, de conflits invraisemblables et de dilemmes démentiels par leur côté insolite ». Cette phrase du sociologue Alvin Toffler est tirée du « Choc du Futur » (1970). Il explique qu’un tel phénomène arrive quand une société entière se retrouve soudainement dépaysée dans son propre environnement. En 2007, dans « La Richesse Révolutionnaire », le même auteur souligne les évolutions rapides de « trois fondamentaux profonds » : le Temps, l’Espace, la Connaissance. Pour supporter le choc, il faut notamment réduire « l’effet de désynchronisation » qui existe entre les organisations bureaucratiques de l’âge industriel et les systèmes de création de richesse fondés sur la connaissance.

La resynchronisation des acteurs est donc nécessaire. Ne pensez-vous pas, comme nous, que le management par processus peut y contribuer efficacement ? 

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

La valse des « éthiquettes »

Source : « Les violoncelles de la pensée correcte » Le nouvel Economiste - N°1508

Qui peut être opposé au fait que l’entreprise soit éthique ? Voilà plusieurs mois que “les violoncelles de la pensée correcte” - comme les appelle Fabrice Lucchini - raisonnent dans les états majors : chartes et comités d’éthique, engagements sur les valeurs, la responsabilité sociale, la transparence, la morale ... Dommage que des chiffres récents révèlent un net décalage entre le discours et les pratiques. Chut, il y a le risque d’image …

Lorsque l’on voit le peu d’engagements pris par les Etats à Copenhague, comment imaginer que les entreprises puissent faire mieux ? Par nature, un dirigeant se trouve au carrefour d’intérêts divergents, et le langage « win-win » limite la dimension managériale à la seule faculté d’entraîner, et non plus d’arbitrer. Et si les concepts de diversité, parité, etc., étaient présentés comme des leviers de compétitivité ?

Arrêtons de faire la morale aux entreprises et parlons leur langue d’origine : celle de la performance. Par exemple, s’il est prouvé que l’homogénéité favorise les stéréotypes et que la multiplicité des points de vue réduit les risques, alors la diversité est la plus efficace des politiques de risk-management.

Pour ceux qui veulent suivre en direct l’actualité des concerts : cac40citoyen.com ou l'entreprise citoyenne.

Texte intégral


Pilotage

Le management durable … des coûts

Source : « Maîtriser ses coûts de manière durable » Synthèse Manageris 2009 n°180B

Seuls 10% des vastes programmes de réduction de coûts produisent un résultat au-delà de deux ans. La plupart sont menés dans une optique de gestion de crise. Or, même si leur impact à court terme est bénéfique, lancer périodiquement de tels programmes ne suffit pas. L’enjeu consiste à développer la capacité collective d’ajustement constant des coûts à la stratégie.

Pour éviter toute dérive, la maîtrise des coûts doit être perçue comme une conséquence logique des objectifs de performance. Elle doit s’inscrire dans les priorités quotidiennes et être appropriée à la situation de chacun. Elle doit être vécue comme un élément clé de la construction de l’avenir, et non comme une simple contrainte.

Quand le sentiment d’urgence domine, on se focalise sur l’existant : « Où coupe-t-on dans la structure de coûts actuelles ? ». La réalité des entreprises est plus complexe. Souvent, la réduction d’un budget à un endroit de la chaîne de valeur conduit à une augmentation ailleurs. Cela tient à une analyse trop superficielle des mécanismes de formation des coûts ou des marges. Les interactions des différents postes de coûts doivent être appréhendées, ainsi que les composantes de l’offre et aussi, les façons de fonctionner.

Vous pouvez aussi nous faire part de la multiplicité de vos points de vue sur les coûts du management durable, ou encore sur les coûts durables du management ;-)

Texte intégral


Système d'information

Un logiciel ne s’use pas, mais prend la poussière

Source : « Une garantie : les logiciels d'occasion ne s'usent pas ! » BPM Channel du 4 février 2010

« Dans la Communauté Européenne, la première vente d'une copie de programme épuise le droit de distribution de cette copie ». Autrement dit, la revente de logiciels d'occasion est autorisée. Le vendeur doit déclarer avoir été le propriétaire légitime des licences transmises, avoir supprimé toutes les copies et ne plus les utiliser à l'avenir.

Pour l'acheteur, une licence d'occasion a exactement la même valeur qu'une licence neuve, la seule différence : une économie entre 20 et 50 %, selon l'actualité du logiciel. Procédures d'insolvabilité ou cessation d'activités, mesures de restructuration ou changements de systèmes sont autant de situations générant un surplus de licences. Les ordinateurs hébergent un véritable « trésor de guerre » : les logiciels achetés à prix d'or deviennent superflus et « prennent la poussière ».

La vente de licences inutiles permet aux entreprises de transformer le capital lié en espèces sonnantes et trébuchantes. Il est évident que personne n'aurait l'idée, après avoir acheté une nouvelle voiture, d'amener l'ancienne directement à la casse !

Et si l’ancienne version nécessite moins de puissance, vous obtenez le label « Green IT » ! Sauf, bien sûr, si vos utilisateurs ne sont pas (encore) dans les nuages …

Texte intégral


Qualité

Petits rappels sur les Coûts de Non-Qualité

Source : « Toyota a échoué à concilier qualité et gigantisme » S. Lauer, Le Monde du 25 février 2010

De 2004 à 2006, Toyota a vendu 5.120.775 voitures et en a rappelé… 5.113.760 ! On ne peut s’empêcher de mettre en parallèle les dérives de la qualité et l’accélération de la croissance du groupe ces dernières années. Le "toyotisme" promettait de réconcilier les deux, c’est là où il semble avoir échoué.

Pendant des années, Toyota a fait la différence en anticipant mieux la demande et en réglant les problèmes grâce à un processus d’amélioration permanente. Il s’agit d’un système constamment sur le fil du rasoir, qui suppose de très bons flux d’information. Mais ce système ne fonctionne que si en même temps coexistent des îlots de stabilité au niveau de l’emploi, du management et du financement de l’entreprise.

En fait, "le toyotisme" est une forme d’intensification du travail qui fait entrer dans l’atelier la variabilité de la demande. Aux ouvriers de se débrouiller avec … Or les "îlots" se sont délités un à un : intérimaires peu motivés, exigences financières accrues, excès de mondialisation. Lors de son audition devant le Congrès des Etats-Unis, M. Toyoda - le petit-fils du fondateur – reconnaissait : "Nous avons perdu le sens des priorités."

Si la voiture qui prend la poussière dans votre garage est l’une des 7.015 Toyota non (encore) rappelées, continuez de ne pas l’user. D’abord, c’est moins risqué. Ensuite, il est probable que des collectionneurs (ou des spéculateurs) vont bientôt vous l’acheter à prix d’or …

Texte intégral


Conduite du changement

« win-win » ou « ami-ami » comme sur Facebook ?

Source : « La liste furtive qui stresse les entreprises » Sylvia Di Pasquale, Cadremploi.fr du le 22 février 2010

Avec son site « travailler-mieux.gouv.fr », Xavier Darcos a fait plus fort que Facebook : 1,2 million de pages vues et 600 amis en moins de 24 heures ! Mais pourquoi tant de haine ? Le Ministère avait fixé au 1er février la date à laquelle les entreprises de plus de 1.000 salariés devaient avoir entamé des négociations pour lutter contre le stress.

Peu stressées par le stress, 600 d’entre elles n’ont même pas daigné répondre. Découvrant simultanément la puissance de l'Internet et de la délation, le Ministère a mis les listes en ligne. Vu le tollé dans toutes les grandes entreprises françaises concernées, on peut supputer quelques orageux coups de fil. Certaines ont menacé de porter l'affaire en justice pour atteinte à leur image. L’action du Ministre est jugée par les patrons « plus que contestable ».

La liste a été retirée en 24h00. On pourrait sourire si cela ne s'avérait pas franchement pathétique face aux drames qui se déroulent dans certaines entreprises, et pas seulement chez France Telecom. Reste que cette affaire pose aussi le problème que rencontre l'Etat à se faire respecter du pouvoir économique …

Evidemment, les blogs font circuler la liste retirée. En attendant le rapport gouvernemental sur la « neutralité du Net », votre moteur de recherche préféré vous permet de la retrouver facilement, notamment grâce à son … « index » ;-)

Texte intégral

Vous appréciez notre newsletter ?
N'hésitez pas à la faire connaître autour de vous.


Poursuivre avec ...

ou bien avec les autres épisodes !

e-media management
10 passage Marie-Michel Bioret
92220 Bagneux
France

contact@e-media-management.com

Photos: Thierry Martinot, Portraits: Studio Cabrelli

« Organiser, ce n'est pas mettre de l'ordre, c'est donner de la vie. »

Jean-René Fourtou