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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 14
Papoter rend plus fort ! Enfin ... peut-être.

Septembre 2008

Edito

« Tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». Pour la majorité d’entre nous, la phrase de Nietzsche est la seule consolation à l’agitation boursière de cette rentrée. Comme d’habitude, beaucoup de managers seront en première ligne auprès de leurs équipes pour tenter d’amortir les « dégâts collatéraux », organisationnels et humains notamment.

Il est alors impératif de mieux comprendre et se comprendre, de parler le même langage, de partager ses expériences. Pratiquée avec respect et convivialité, cette attitude apporte toujours des rendements croissants : plus on partage ses connaissances, plus le partage de connaissances crée de la valeur. Et voici le dicton qui le démontre par l’absurde : « si vous trouvez que le savoir coûte cher, essayez-donc l’ignorance … »

Edito

« Tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». Pour la majorité d’entre nous, la phrase de Nietzsche est la seule consolation à l’agitation boursière de cette rentrée. Comme d’habitude, beaucoup de managers seront en première ligne auprès de leurs équipes pour tenter d’amortir les « dégâts collatéraux », organisationnels et humains notamment.

Il est alors impératif de mieux comprendre et se comprendre, de parler le même langage, de partager ses expériences. Pratiquée avec respect et convivialité, cette attitude apporte toujours des rendements croissants : plus on partage ses connaissances, plus le partage de connaissances crée de la valeur. Et voici le dicton qui le démontre par l’absurde : « si vous trouvez que le savoir coûte cher, essayez-donc l’ignorance … »

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

Le B à BA du B.A. est dans le BABOCK

Source : « Bienvenue sur le site de la section française du IIBA »

Les Analystes d’Affaires (ou Business Analysts = B.A.) revendiquent une fonction de plus en plus stratégique qui consiste à faire le pont entre les deux mondes de l’entreprise : le monde «technique» et le monde «des affaires». Une double culture qui préfigure de la réussite de ce métier et qui demande une véritable faculté d’adaptation, d’écoute et de synthèse.

La profession est très mal reconnue et pas assez structurée. L’IIBA™ (International Institute of Business Analysis) aide à organiser petit à petit la discipline.  Cette association internationale a construit un cadre professionnel pour permettre aux analystes d’affaires d’obtenir une légitimité autour d’un code de déontologie et de pratiques communes. Un guide de bonnes pratiques a été constitué, le Business Analysis Body of Knowledge©, BABoK 2.0© - et une certification – CBAP™ - permet de garantir le respect de ces pratiques.

L’analyste d’affaire a une fonction d’interface, de lien, de mise en cohérence. Il ne saurait être efficace sans une maîtrise totale de la langue des parties prenantes de chaque projet, qui est tout en finesse. Langage commun ne veut pas dire langue unique, à savoir l’anglais. Loin de toute frilosité franco-française ou de nouvelle exception culturelle, le souhait du groupe de professionnels qui a lancé l’idée d’une section française est donc tout simplement la recherche de l’efficacité. Partager les concepts, unifier les pratiques, établir des processus communs, valider des bonnes pratiques, voilà ce que nous voulons.

La création de la section française de l’IIBA a eu lieu pendant l’été, et Djemil Chafaï en est le Président. Evidemment, e-media management a rejoint immédiatement cette initiative qui œuvre pour une bonne cause ! Puisque nous en sommes d’accord : rejoignez-nous !

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Pilotage

Les coupeurs de tête ont-ils vu le film SEVEN ?

Source : Interview de Sylvain Grevedon, auteur du livre « Tu aimeras tes collègues comme toi-même » sur l’Entreprise.com du 3 juin 2008

Avarice, colère, envie, gourmandise, luxure, orgueil, paresse … Des sept péchés capitaux que l’on peut rencontrer dans l’entreprise, le plus répandu est l’envie. Surtout quand un collègue progresse plus vite que nous … Mais le plus nuisible est l’avarice, le travers de celui qui fait de la rétention d’informations.

Il y a toujours eu des avares, des orgueilleux, des gourmands… dans les entreprises. On a d’ailleurs tous en nous une part de ces caractères. Mais aujourd’hui, on n’a jamais autant parlé de savoir-être dans l’entreprise alors qu’on n’a jamais été aussi individualiste. Si cela entraîne une certaine émulation, il y a aussi un effet pernicieux : il reste peu de place pour la convivialité et la solidarité.

A l’inverse des pays anglo-saxons, les Français mettent beaucoup d’affectif au niveau du travail. D’un côté, ils s’investissent quand ils adhèrent à un projet mais ils risquent la démotivation quand les objectifs ne sont pas clairs et quand l’ambiance entre collègues est polluée.

Dans tous les cas, l’exigence vis à vis de soi-même – exemplarité dans le travail et respect de ses collègues – est la meilleure parade pour ne pas se laisser entraîner dans une spirale négative. Pour affronter des collègues difficiles, il faut garder en tête la célèbre formule de Nietzsche « tout ce qui ne tue pas rend plus fort ».

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Système d'information

Ca sape mais c’est beau

Source : « SAP fait un appel au peuple pour trouver des idées » 01.net du 12/09/08 et « Business Objects propose une encyclopédie de métadonnées » LMI du 15 septembre 2008

SAP expérimente les nouvelles possibilités du « crowdsourcing », une technique de R&D basée sur la mise en commun de ressources humaines à grande échelle. L'éditeur veut s'appuyer sur cette boîte à idées planétaire pour résoudre des problèmes logiciels et créer de nouvelles solutions. Les salariés, les partenaires et les clients pourront apporter librement leurs contributions. Pour inciter les gens à se creuser les méninges, trois concours rémunérés sont organisés : création d'une vidéo qui met en valeur la communauté SAP, réseaux sociaux en entreprise, méthode de gestion d'erreurs dans une architecture SOA.

De son côté, Business Objects (récente filiale de SAP) a annoncé la mise à jour de son offre de gestion des données de références. Les métadonnées renseignent notamment sur l'origine et le contexte d'utilisation des données. L'objectif consiste à permettre aux responsables métiers d'associer des descriptions explicites aux métadonnées afin qu'elles soient mieux comprises par les utilisateurs métiers. L'outil metapedia servira aussi à organiser les métadonnées par thèmes ou par départements de l'entreprise (direction commerciale, marketing, financière...).

Si vous êtes à la fois client de SAP et de BO, proposez donc au concours d’innovation une formule où le client ait accès aux métadonnées de l’ERP via l’outil de BO, sans avoir besoin de faire appel au peuple ou à son portefeuille ! Vos utilisateurs comprendront mieux ce qu’ils font, vous toucherez la récompense du concours, et on partage à 50/50 …

C’est pas uniquement win-win : c’est win-win-win-win-win … Comme c’est beau d’innover !

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Qualité

HQE, Haute Qualité d’Expérience

Source : « e-book : la communication contre l'innovation » de JP Quentin d’Algoric

L'e-book sera à la société postindustrielle ce que l'automobile a été à la société industrielle. A quoi ressemblera-t-il ? Probablement peu à l'image qu'on s'en fait a priori. On aborde le nouveau avec les références et usages de l'ancien, et cela permet quand même d'appréciables progrès … Ces progrès sont intéressants mais mineurs. Il y aura entre l'e-book et les documents connus autant de différences qu'entre une voiture moderne et une De Dion Bouton.

Par exemple, l'enfant qui entre dans l'univers ludique des Pokemon découvre progressivement les personnages, leurs caractéristiques, leurs possibilités. Au fil du temps, il appréciera de disposer par ailleurs d'une structuration de ces données … Cette approche "glob" ne se substitue pas à la première mais la complète, au même titre que se complètent l'induction et la déduction : l'enfant reste libre d'expérimenter ou d'explorer ailleurs …

L'e-book est idéal, mais les projets actuels sont plus classiques, ponctuels. A l'ère industrielle, l'économie de l'information était centrée sur les supports matériels : livre, disque, TV, réseaux ... car les coûts étaient beaucoup dans la reproduction et la distribution. La dématérialisation a mis à mal ce modèle économique.

La notion de bien d'expérience s'impose. En bref : on évalue la valeur d'un bien matériel à partir de son aspect, de ses caractéristiques objectives ou de ses performances mesurables, "on se fait une idée sans y toucher", mais on n'apprécie l'utilité ou la qualité d'un produit culturel ou autre bien d'expérience que quand "on en fait l'expérience". Ce qu'on en sait ne peut déterminer une décision d'achat. Cette décision dépend de notre connaissance du produit, qui passe par le temps et les relations.

Toujours à l’avant-garde du management, e-media management proposait déjà en 2001 l’approche POC&MON : « Point of contact, manage your organisation as a network » pour aborder la gestion de la relation client par la valeur des « points de contact client » plutôt que par les technologies. Faites-en l’expérience !

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Conduite du changement

Papoter en travaillant ou travailler en papotant

Source : « Vous bossiez ? Et bien papotez maintenant ! » Cadremploi du 24 juin 2008

Qui a dit que papoter au travail était une perte de temps ?  Depuis 2000, Grant Michelson étudie les répercussions de la communication informelle sur le management de l'entreprise.

«Le papotage est une forme d'échange entre deux personnes à propos d'une autre personne ». C’est bon pour la santé... de l'entreprise. Le papotage ne manque pas de vertu. C'est un moyen d'établir des relations de confiance et de solidarité dans une équipe, de tisser des liens en se racontant des sortes de secrets. C'est aussi une façon informelle de se plaindre, de crever l'abcès, ou de chercher des solutions auprès d'autres collègues.

Écouter les bruits de couloir peut permettre de se situer dans la dynamique d'une entreprise. A condition de savoir jouer serré. Les dirigeants peuvent s'en servir pour tester de nouvelles idées ou préparer le terrain à certaines annonces difficiles …

Parlez-en à la machine à café … La machine à café ? Surtout pas ! Quand les portes sont fermées, c’est la porte ouverte à tous les potins. Voilà qui devrait faire jaser.

Comme le dit Euronews : no comment ;-)

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