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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 12
Y'a dl'a joie ... à l'oeil !

Avril 2008

Edito

Mai 68 a-t-il changé le travail ?

Xavier de la Vega dans la revue Sciences Humaines conclut son article par : « Réalisation de soi, autonomie, participation : le mouvement de mai avait donné une belle urgence à ces aspirations. Elles sont sans doute à redéfinir ».

A cette époque, certains d’entre vous pouvaient être sur les barricades, d’autres n’étaient pas encore nés. Pour notre part, nous étions en culottes courtes et regardions Zorro à la télé … Aujourd’hui, c’est à nous tous de redéfinir ces aspirations : au boulot, mais surtout pas dans la tristesse !

Et vive le printemps !

Edito

Mai 68 a-t-il changé le travail ?

Xavier de la Vega dans la revue Sciences Humaines conclut son article par : « Réalisation de soi, autonomie, participation : le mouvement de mai avait donné une belle urgence à ces aspirations. Elles sont sans doute à redéfinir ».

A cette époque, certains d’entre vous pouvaient être sur les barricades, d’autres n’étaient pas encore nés. Pour notre part, nous étions en culottes courtes et regardions Zorro à la télé … Aujourd’hui, c’est à nous tous de redéfinir ces aspirations : au boulot, mais surtout pas dans la tristesse !

Et vive le printemps !

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

La joie comme facteur de performance

Source : « La joie, mode d'emploi » Interview Anne-Françoise Chaperon à L'Expansion.com du 4/3/2008 et « Faire le pari de l'enthousiasme » Synthèse Manageris n°167a

La joie est une de nos six émotions fondamentales analysées par Darwin, au même titre que la colère, la peur, la tristesse, le dégoût et la surprise. C’est du stress positif qui fait contrepoids avec nos autres émotions négatives. La bonne humeur correspondrait ainsi à la joie a minima, tandis que l’euphorie voire l’exaltation en serait la manifestation paroxystique.

L’entreprise évolue dans une logique de rentabilité et d’efficacité. La joie traduit malgré tout une perte de contrôle. Aussi, quelqu’un de trop ouvertement heureux passera-t-il pour un dilettante ou un exalté.  Sauf en de rares cas de détente collective, le bureau ne tolérera généralement qu’une joie a minima.

Pourtant, la joie procure trois avantages indéniables : elle stimule la créativité, elle favorise la prise de décision, elle pousse à davantage d’audace maîtrisée. La joie est également contagieuse. Une personne est en bonne santé psychique lorsque son rapport émotions positives/négatives est de l’ordre de 60/40. Quand les proportions s’inversent, elle devient soit anxieuse, soit dépressive.

Quoi de plus logique, pour assurer une saine rentabilité, que de veiller à une grande rigueur de gestion ? Ce faisant, on risque de perdre de vue que le succès repose avant tout sur la réussite d'un projet collectif... dont l'accomplissement dépend fortement de l'attitude de multiples parties prenantes. Générer l'enthousiasme est avant tout une question d'état d'esprit : il faut redonner la primauté à un projet d'entreprise.

Y'a d'la joie !

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Pilotage

Pas très académique tout çà.

Source : « De l’art pour gérer la complexité et la diversité » Les échos du 31 janvier 2008

Lire un bilan, décrypter les segmentations de clientèle ou faire de la gestion prévisionnelle sont des savoirs indispensables aux entreprises, mais insuffisants : il faut désormais pouvoir faire appel à la créativité et à la sensibilité de tous, salariés, fournisseurs, créatifs ou non. Pour y parvenir, une solution : s’ouvrir à la culture et à l’art.

« Arts and cultural skills for management » est l’intitulé du cursus de l’université de Rome Luiss, l’une des grandes universités et « business schools » italiennes. L’idée est de former des managers toujours aussi efficaces mais aussi plus sensibles, plus cultivés, de manière à être davantage capables de gérer des situations complexes.

En apprenant à regarder l’art ou à interpréter un texte, on ne se fait pas seulement plaisir, on apprend en somme la « pensée latérale », on gagne en capacité critique et en vision.

« La véritable école du Commandement est la culture générale » écrivait le Général De Gaulle en 1936 dans son livre « Vers l’armée de métier ».

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Système d'information

Etre devant, dedans ou derrière l’innovation ? mais pas seul.

Source : « Paradoxalement, aucune DSI ne crée d'innovation technologique informatique » de Christophe Deshayes (Documental) et l'enquête « L'innovation des DSI freinée par les contraintes opérationnelles » dans le JDN Solutions du 4 avril 2008

L’effet de mode sur l’innovation renvoie vers le cœur de l’entreprenariat : l’attractivité du client, la différenciation vis-à-vis des concurrents, le risque … et les rentes de situation. La DSI se retrouve candidat désigné pour jouer un rôle essentiel, quand on se focalise sur la seule innovation technologique. Mais dans la majorité des organisations (dites « non-technologiques »), il s’agit d’appliquer intelligemment la technologie existante sur le marché : introduction de nouveaux modèles économiques, innovation organisationnelle ou par les usages, nouvelle exploitation de données existantes, …

La DSI n’innove pas elle-même, elle ne dépose pas de brevet. Elle gère la technologie : veille, transfert et expertise. Sa légitimité sur l’innovation non-technologique est tout sauf naturelle, mais elle a une contribution significative. Pourtant, 38% des DSI interrogés estiment que "la fonction informatique n'apporte pas aux métiers l'agilité dont ils ont besoin", et 29% pensent qu'elle est "incapable de suivre le rythme des évolutions de leur environnement". Un aveu d'échec ...

La focalisation sur les enjeux opérationnels à court terme constitue un frein à l'innovation. Les plus innovants consacrent un budget sensiblement plus important à la définition stratégique et la planification, dépensent moins sur la maintenance d'infrastructure et de support, ont plus recours à des prestataires externes, se concentrent sur la relation avec les directions métiers.

Comme tout changement structurel, la « gouvernance de l’innovation organisationnelle » nécessite du temps.

Il n’y a pas de temps à perdre.

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Qualité

Le bug démographique de la planète DD

Source : « Quand le savoir-faire part à la retraite » de Pascal Bernardon sur le Journal du Net du 8 avril, et «Développement durable : des perspectives d'emploi difficiles à cerner » de Lucie Delaporte dans Les Echos du 1er avril 2008

On l’appelle le "bogue de 2012", en espérant qu'il ne s'apparente pas au krach de 1929... En Amérique du Nord, 46% de la population active est sur le point de prendre sa retraite. L'Europe ne représentera plus que 6 % de la population mondiale en 2030. En Chine, le même phénomène arrivera un peu plus tard.

Cette situation risque d'amplifier des risques graves pour l'humanité qui doit dans un même temps relever un défi écologique important. Cela va engendrer une perte de réactivité, de compétitivité et de croissance mais surtout une perte de "connaissances essentielles". Au niveau mondial, 41% des entreprises reconnaissent aujourd'hui avoir des difficultés à recruter de la main d'œuvre qualifiée. Qu'en sera-t-il demain ?

En matière de développement durable, de plus en plus de jeunes se lancent dans des formations labélisées « développement durable » sans toujours s’assurer de réels débouchés professionnels. La demande est encore assez faible. Le développement durable n’est pas un secteur d’activité, c’est une philosophie pour l’action. Hormis quelques spécialistes et techniciens, le développement durable va transformer les emplois de secteurs aussi différents que le bâtiment, l’énergie, l’agroalimentaire, la santé, les transports ou le tourisme.

Bref, c'est ... culturel.

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Conduite du changement

Je vous ai à l’œil.

Source : « Attention, ce logiciel lit dans vos yeux !» Clouzard Gael, Influencia du 21 février 2008

Emotion Tool permet de sonder nos réactions émotionnelles face à une affiche publicitaire en mesurant nos pupilles. A mi-chemin entre Minority Report et Total Recall, la société iMotions vient d'inventer la première technologie au monde afin d'évaluer les émotions d'un consommateur. A coup sûr une innovation technologique de haut vol, porteuse d'un véritable changement dans les politiques de communication de demain.

Basée sur la science cognitive et neurologique, E-T analyse la dilatation des pupilles, les mouvements des paupières ainsi que l'endroit où se posent en majorité les yeux. La peur, l'excitation ou l'envie peuvent être analysées : une sorte d'audimat-sensoriel.

La performance et l'ingéniosité ne sont pas à remettre en cause mais si nous sommes capables d'extraire des informations de nos esprits à des fins commerciales, est-il possible d'inverser le processus ? Allez, continuons à faire confiance à notre prochain …

Pensez-y lors de votre prochaine vidéoconférence ...

Et ne pleurez pas de rire en découvrant la pyramide des ages de votre DSI. E-T pourrait vous trouver dépressif ...

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