73 % des dirigeants d'entreprises françaises ne s'estiment pas capables de mesurer la valeur ajoutée de leur informatique. De nouveaux ratios émergent pour mieux évaluer leur performance. Le ratio jour/homme est dépassé. Sous l'effet conjugué de l'externalisation, de l'offshore et de la progicialisation, le poste « ressources humaines » voit ainsi sa part baisser au profit des postes « logiciels » et « prestations ». Les acheteurs se sont jetés sur le TJM parce qu'il autorise une comparaison aisée. Mais il n'offre aucun contrôle sur la productivité.
Du côté de la production informatique, les indicateurs techniques sont de moins en moins performants. Pour évaluer les développements et la maintenance applicative en faisant intervenir la notion de productivité, il faut replacer l'utilisateur au cœur du benchmarking, voilà une bonne nouvelle ! Muriel Mollet-Weytens (KLC) préconise de s'appuyer sur les niveaux de service définis par métier et sur les enquêtes de satisfaction, et retient comme métrique le point de fonction.
De par son expérience en modélisation de processus et d’activité, et notamment au sein des DSI, e-media management propose une démarche de type ABCosting. Elle est d’autant plus pertinente que les activités indirectes augmentent de façon non-uniforme en fonction des objets de coûts ... ce qui est le cas en informatique.