Avarice, colère, envie, gourmandise, luxure, orgueil, paresse … Des sept péchés capitaux que l’on peut rencontrer dans l’entreprise, le plus répandu est l’envie. Surtout quand un collègue progresse plus vite que nous … Mais le plus nuisible est l’avarice, le travers de celui qui fait de la rétention d’informations.
Il y a toujours eu des avares, des orgueilleux, des gourmands… dans les entreprises. On a d’ailleurs tous en nous une part de ces caractères. Mais aujourd’hui, on n’a jamais autant parlé de savoir-être dans l’entreprise alors qu’on n’a jamais été aussi individualiste. Si cela entraîne une certaine émulation, il y a aussi un effet pernicieux : il reste peu de place pour la convivialité et la solidarité.
A l’inverse des pays anglo-saxons, les Français mettent beaucoup d’affectif au niveau du travail. D’un côté, ils s’investissent quand ils adhèrent à un projet mais ils risquent la démotivation quand les objectifs ne sont pas clairs et quand l’ambiance entre collègues est polluée.
Dans tous les cas, l’exigence vis à vis de soi-même – exemplarité dans le travail et respect de ses collègues – est la meilleure parade pour ne pas se laisser entraîner dans une spirale négative. Pour affronter des collègues difficiles, il faut garder en tête la célèbre formule de Nietzsche « tout ce qui ne tue pas rend plus fort ».