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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 36
Web 'n co

Juin 2013

Edito

« On n’a pas tous les jours vingt ans ! ». Vous en souvenez-vous ? Bien sûr, on n’oserait pas vous parler de vos vingt à vous. On vous parle des premiers grésillements de modem … Le 30 avril 1993, Tim Berners-Lee le chercheur du CERN qui a inventé le concept du « World Wide Web » ouvrait l’internet facile au grand public. Ce numéro est donc consacré aux vingt ans du web, et surtout à ce qu’il s’apprête à devenir.

Enfin, on devrait plutôt dire à ce qu’il s’apprête à VOUS faire devenir … En ce moment, il n’y a pas une entreprise qui ne s’interroge pas sur la transformation digitale des organisations. C’est un peu tardif, mais pas complétement désespéré.

Vous conviendrez que dans la cacophonie généralisée et les effets de mode ou de manche, nous sommes constants et fiables. Depuis quinze ans, e-media management vous parle du « digital » (les e-media) et des indispensables transformations qu’il va entrainer sur le management.

Le management et les e-media, c’est maintenant ! 

Post Scriptum

  1. « Valeur(s) et Management : des méthodes pour plus de valeur(s) dans le management » est un ouvrage collectif auquel Alain Guercio a contribué en présentant le « Business Analysis Book of Knowledge » (BABok) au titre d’IIBA-France. L’ouvrage est préfacé par Joël de Rosnay et présente diverses approches comme Océan Bleu, l’évaluation par l’immatériel, la création de valeur par les achats, l’analyse de la valeur, Radical Innovation Design, … Il est édité chez EMS-Edition et fait aussi l’objet d’un blog. Il est disponible partout et notamment sur Fnac.fr et chez Amazon (web oblige ! ;-)

  2. L’International Institut of Business Analysis (IIBA) est une association professionnelle internationale composée de 25.000 adhérents dans le monde. Elle propose aux Business Analysts (équivalent des Assistants à Maîtrise d’Ouvrage), un parcours de professionnalisation et de certifications. Le premier symposium français sur le Business Analysis (ou analyse d’affaire) aura lieu le 2 juillet à Issy-les-Moulineaux.

  3. Vous êtes quelques-uns à suivre nos initiatives sur le web culturel, aussi bien parmi ceux qui font le théâtre (surlesplanches.com) que ceux qui aiment la musique classique et l’opéra (classissima.com). On ne dispose pas toujours de la disponibilité suffisante, mais on continue. Si un géant du web comme Yahoo! nous propose un deal et que le Ministre du Redressement Productif ne s’y oppose pas, on vous tiendra au courant ;-)

Edito

« On n’a pas tous les jours vingt ans ! ». Vous en souvenez-vous ? Bien sûr, on n’oserait pas vous parler de vos vingt à vous. On vous parle des premiers grésillements de modem … Le 30 avril 1993, Tim Berners-Lee le chercheur du CERN qui a inventé le concept du « World Wide Web » ouvrait l’internet facile au grand public. Ce numéro est donc consacré aux vingt ans du web, et surtout à ce qu’il s’apprête à devenir.

Enfin, on devrait plutôt dire à ce qu’il s’apprête à VOUS faire devenir … En ce moment, il n’y a pas une entreprise qui ne s’interroge pas sur la transformation digitale des organisations. C’est un peu tardif, mais pas complétement désespéré.

Vous conviendrez que dans la cacophonie généralisée et les effets de mode ou de manche, nous sommes constants et fiables. Depuis quinze ans, e-media management vous parle du « digital » (les e-media) et des indispensables transformations qu’il va entrainer sur le management.

Le management et les e-media, c’est maintenant ! 

Post Scriptum

  1. « Valeur(s) et Management : des méthodes pour plus de valeur(s) dans le management » est un ouvrage collectif auquel Alain Guercio a contribué en présentant le « Business Analysis Book of Knowledge » (BABok) au titre d’IIBA-France. L’ouvrage est préfacé par Joël de Rosnay et présente diverses approches comme Océan Bleu, l’évaluation par l’immatériel, la création de valeur par les achats, l’analyse de la valeur, Radical Innovation Design, … Il est édité chez EMS-Edition et fait aussi l’objet d’un blog. Il est disponible partout et notamment sur Fnac.fr et chez Amazon (web oblige ! ;-)

  2. L’International Institut of Business Analysis (IIBA) est une association professionnelle internationale composée de 25.000 adhérents dans le monde. Elle propose aux Business Analysts (équivalent des Assistants à Maîtrise d’Ouvrage), un parcours de professionnalisation et de certifications. Le premier symposium français sur le Business Analysis (ou analyse d’affaire) aura lieu le 2 juillet à Issy-les-Moulineaux.

  3. Vous êtes quelques-uns à suivre nos initiatives sur le web culturel, aussi bien parmi ceux qui font le théâtre (surlesplanches.com) que ceux qui aiment la musique classique et l’opéra (classissima.com). On ne dispose pas toujours de la disponibilité suffisante, mais on continue. Si un géant du web comme Yahoo! nous propose un deal et que le Ministre du Redressement Productif ne s’y oppose pas, on vous tiendra au courant ;-)

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

Dessine-moi une entreprise ? Tiens, et contente-toi d'une boîte ...

Source : « L'entreprise ? Quelle entreprise à l'ère du numérique ? » de Marc Pégeaot sur le Cercle des Echos du 10 avril 2013

L’existence d’entreprises ne va pas de soi. Pourquoi la production n’est pas réalisée par des individus auto-employés passant régulièrement des contrats les uns avec les autres au sein d’un marché ? La réponse apportée en 1930 par Coase repose sur les coûts de transaction qui couvrent la nécessiter de s’informer sur les prix, de négocier, de rédiger un contrat et d’avoir les moyens d’en faire respecter les termes. Les entreprises réduisent ces coûts avec des contrats de travail à long terme. Mais à partir d’une certaine taille, les coûts d’organisation de l’entreprise deviennent prohibitifs.

Les coûts de transaction empêchent donc un fonctionnement intégralement basé sur le marché tandis que les coûts d’organisation limitent la taille des entreprises. Or l’innovation et les technologies de l’information ont permis de diminuer les coûts de transaction, permettant à des petites structures, voire des individus, de produire des biens ou des services de manière pertinente et rentable.

Individualiser ses choix productifs plutôt que se dévouer à un unique employeur présentera de plus en plus d’avantages et correspond par ailleurs aux aspirations de tout un chacun : s’impliquer dans des projets variés et disposer de plus de flexibilité dans son organisation personnelle. Bien entendu, la marchéisation et l’individualisation accentueront les inégalités si les mécanismes d'assurance adéquats ne sont pas mis en place.

Toutes ces questions seraient sans doute appréhendées sous un jour nouveau si nous commencions par définir ce que nous souhaitons mettre derrière les termes travail et entreprise.

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Pilotage

Gouverner c'est prévoir …

Source : « Google peut-il prévoir les cours en Bourse ? » JL Dell'Oro sur Challenges.fr le 25 avril 2013

Il semblerait que les recherches que font les utilisateurs sur internet soient des signaux faibles permettant d'anticiper les mouvements des marchés. Avant une chute des indices boursiers, les investisseurs sont préoccupés et vont chercher davantage d'informations sur le web. Inversement, quand les doutes se font moins présents, le nombre de recherches sur les sujets financiers baisse.

Quand certains termes financiers remontent dans les résultats de recherche, on peut s'attendre à une chute des marchés actions. Et quand ils baissent, à une future progression. En suivant la tendance du nombre de requêtes sur Google pour le terme "dette" par exemple, les investisseurs auraient pu faire progresser leur portefeuille de 326% entre 2004 et 2011.

De là à ce que des ordinateurs ultra-perfectionnés scrutent Google Trends pour passer des ordres en Bourse, il y a qu'un pas… qui est déjà pratiquement franchi. Le 24 avril, le piratage du compte Twitter de l’Associated Press a fait plonger les marchés en deux minutes. A ce degré de réactivité, il y a fort à parier que ce sont des ordres informatisés qui ont pu causer une telle panique … En février, 63% des professionnels de la finance assuraient que la performance d'une action pouvait être directement liée au sentiment dans les réseaux sociaux.

C'est décidé, e-media management va développer la nouvelle App « Bonus Trends » pour les traders branchés ! ;-)

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Système d'information

Le petit rapporteur

Source : Extrait du livre « La Condition numérique » de JF Fogel et B. Patino chez Grasset, sur Le Monde des Livres du 5 avril 2013

Il serait bon d'avoir un peu de modestie numérique. Malgré l'abondance des écrans qui nous entourent, Homo sapiens n'est pas devenu Homo numericus. La parole, les gestes, les mimiques restent d'usage courant au sein des sociétés humaines. Nous ne sommes pas encore les expérimentateurs d'un nouvel âge de l'information. Mais nous sommes entrés dans une époque neuve qui ne nous laisse aucun répit : le temps de la connexion permanente.

Internet n'évolue pas selon le plan secret de quelques éditeurs ou producteurs de technologie qui fixent son devenir. Sa transformation brutale résulte des nouveaux usages de millions de personnes. Toute innovation finit par être dépassée ; le seul élément durable, c'est la connexion. Un login ajouté au mot de passe pour avoir accès à un réseau : voilà le léger bagage que chacun est sûr d'emmener demain avec soi.

Il s'agit d'un mouvement d'une ampleur historique, semblable à la migration de masse d'une population vers un nouveau continent, en l'occurrence le numérique. Quand on a des milliers ou même seulement des centaines d'amis sur un réseau social, on ne parle pas à chacun d'eux, on se connecte. Et l'objet de la connexion c'est d'abord de se connecter à d'autres. On pense à la confidence du peintre Henri Matisse, "je ne peins pas les choses ; je ne peins que leurs rapports".

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Qualité

Big Data et grandes oreilles

Source : « Les avis consommateurs, chainon manquant du Big Data » Ph. Peyresaubes (Bazzaarvoice) sur Marketing-professionnel.fr le 29 avril 2013

Les chiffres sont vertigineux : près de 120 milliards d’e-mails échangés quotidiennement dans le monde, 2 milliards de contenus postés sur Facebook, 350 millions sur Twitter. Grâce au Big Data, aurait-on enfin découvert ce Graal du marketing ? Pas tout à fait, car une information cruciale pour les marques et les commerçants manque à l’appel : l’avis des consommateurs.

Autrefois réservé à un petit cercle de proches, les consommateurs s’expriment directement et en temps réel sur les sites des marques et les réseaux sociaux. Une information que 90 % des internautes estiment fiable, et permettent aux e-commerçants d’augmenter leur marge d’exploitation de plus de 60 %.

Les services clients font remonter certaines doléances, mais ils ne sont ni dimensionnés ni équipés pour traiter efficacement les milliers de questions et de demandes. Pour répondre aux attentes des clients, les marques ont besoin de solutions qui organisent ces avis. Ce bouche à oreille version 2.0 trace ainsi un « chemin de valeur » entre le consommateur qui exprime son opinion et l’entreprise concernée, qui peut réagir de manière adéquate.

N'est-ce pas le bon moment pour revoir « Les croissants » de Fernand Raynaud

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Conduite du changement

T'aurais pas une banane pour le petit jeune ?

Source : « Quand la Génération YouTube sera aux commandes ! » sur les Talents d'Alex du 4 mars 2013

Le succès d’un titre est à présent comptabilisé en nombre de vues YouTube plutôt qu’en nombre de ventes. Outre les Norman et Cyprien, le phénomène « j’me filme dans ma chambre » prend de l’ampleur : plus besoin d’un organisme officiel pour faire ce que l’on veut ! Les producteurs TV et autres rédacteurs en chef sont remplacés par une ligne internet.

On se demande toujours si la Génération Y résulte d’un coup de génie marketing ou d’une réalité. Mais il existe bien une génération YouTube ! Une génération qui intègre dans ses habitudes, dans ses réflexes, dans sa culture, le fait de communiquer sans l’autorisation de qui que ce soit, ce qu’elle veut, et à qui elle veut.

Quand cette génération YouTube prendra les commandes, elle remettra en cause ces managers dont la principale utilité est de servir de relai entre les collaborateurs et la Direction, voire entre les collaborateurs eux-mêmes. Elle horizontalisera l’organisation afin de faire en sorte que les circuits de communication soient toujours plus pertinents que politiques ... A moins qu’elle ne trébuche sur les mêmes peaux de banane que ses ancêtres : individualisme, quête de pouvoir, …

Pour ceux qui souhaitent découvrir la culture de managers de demain : norman, cyprien.

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