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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 30
Vos pizzas : plutôt small ou king size ?

Février 2012

Edito

C’est bien parti. La Bourse de NY comme le reste du monde se réjouissent d’avance de l’opération. Parle-t-on de l’accord sur la dette grecque (portugaise, irlandaise, …) et donc du sauvetage de l’euro (de l’Europe, du monde), des mesures de relances mondiales de l’économie évoquées à Davos, des nouveaux impôts proposés lors des présidentielles françaises et américaines ? Non.

Ce 1er février, la quatrième plus importante introduction en bourse derrière Visa, General Motors et ATT, a démarré. Facebook, le réseau social au 800 millions d’utilisateurs (et aux 3.000 employés), devrait être valorisé à 100 milliards de dollars.

Face à une telle innovation de rupture, il ne faut surtout pas protéger les modèles d’affaire dépassés. Toutefois, un rapide calcul montre que le coût d’acquisition d’un utilisateur de Facebook s’élève à 125 $ l’unité. Pour stopper la spirale infernale des dettes, l’économie réelle n’a plus qu’espérer qu’à ce prix, il soit solvable …

Pour avertir vos « Amis » sur leur « Timeline », cliquez « J’aime ! »

Edito

C’est bien parti. La Bourse de NY comme le reste du monde se réjouissent d’avance de l’opération. Parle-t-on de l’accord sur la dette grecque (portugaise, irlandaise, …) et donc du sauvetage de l’euro (de l’Europe, du monde), des mesures de relances mondiales de l’économie évoquées à Davos, des nouveaux impôts proposés lors des présidentielles françaises et américaines ? Non.

Ce 1er février, la quatrième plus importante introduction en bourse derrière Visa, General Motors et ATT, a démarré. Facebook, le réseau social au 800 millions d’utilisateurs (et aux 3.000 employés), devrait être valorisé à 100 milliards de dollars.

Face à une telle innovation de rupture, il ne faut surtout pas protéger les modèles d’affaire dépassés. Toutefois, un rapide calcul montre que le coût d’acquisition d’un utilisateur de Facebook s’élève à 125 $ l’unité. Pour stopper la spirale infernale des dettes, l’économie réelle n’a plus qu’espérer qu’à ce prix, il soit solvable …

Pour avertir vos « Amis » sur leur « Timeline », cliquez « J’aime ! »

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

L'humain a-t-il inventé le processus ?

Source : « Six tendances 2012 pour le BPM » par Loïc Bocher sur AllAboutBPM le 13 janvier 2012

Si l'on considère que le navire a "inventé" le naufrage, alors oui, une approche processus peut figer une organisation si personne n'est à la barre pour la faire évoluer. Mais qui peut prétendre que la connaissance d'un processus n'est pas nécessaire à sa maîtrise et à son amélioration ? Symétriquement, la génération spontanée de la performance n'étant pas la chose la plus répandue, toutes les démarches d'innovation, toutes les initiatives tournées vers l'entreprise 2.0 doivent être encouragées.

L'idée que tout ne peut pas être prédéterminé et que la performance se joue souvent dans le détail reste assurément bonne. Les initiatives autour du Case management, autour de la gestion des règles métiers vont se renforcer, en support du management par les processus.

Innovation, Entreprise 2.0, Case management et BPM. Vous pouvez trouver étonnant de retrouver dans une même tendance autant de concepts si dissemblables. Un point commun rapproche tous ces sujets : le rôle central de la personne, de l'humain.

Notez que ce billet ne retient que la première des six tendances annoncées par Loïc : seuls les passagers du Concordia seront pardonnés de ne pas lire les cinq autres …

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Pilotage

Free Style

Source : « Innovation de rupture, l'exemple de Free » Benoît Sarazin dans Le Cercle des Echos du 25 janvier 2012

Dans le marché de la téléphonie mobile, il y aura désormais un avant et un après. Le Free Mobile n’est pas simplement une stratégie de prix cassés mais bien une innovation de rupture, selon 4 principes.

Le premier consiste à remettre en question le schéma mental du secteur. Les forfaits avec engagement visaient à séduire avec des téléphones haut de gamme et une  multiplication des offres. Mais le coût d’acquisition des clients représente 12,5% du chiffre d’affaire. Pour les rendre attractives et innovantes, les concurrents ont rendu leurs offres incompréhensibles. Free Mobile rend le choix facile en éliminant les engagements dans la durée. Ainsi, conformément au second principe, il répond à un besoin latent non satisfait des clients.

Les consommateurs écoutent plus volontiers les conseils d’un ami que les annonces publicitaires. Le principe n°3 privilégie les communautés. Free a tout misé sur le buzz : moins 10 jours après l’annonce, 3 français sur 5 connaissent les détails de l’offre. Free réduit la gamme des forfaits et simplifie l’offre : pas d’engagement, pas de téléphone portable offert, un contrat simple. Cette offre est intéressante pour les clients, et optimise la structure de coûts : le quatrième principe.

Et vous ? Quel est le schéma mental de votre secteur ? Quels sont les besoins mal servis ? Maîtrisez-vous votre structure de coûts ? Où en êtes-vous de la relation client ?

Ceux qui ont déjà lus la sixième tendance 2012 de Loïc « Le processus, au cœur des offres commerciales » savent que le processus a changé de statut :

- Hier, le processus devait être maîtrisé pour produire et commercialiser une offre
- Aujourd’hui, le processus fait partie intégrante de l'offre…

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Système d'information

Les tâches sans les taches, et inversement

Source : « Deux pizzas, sinon rien ! » Zone Franche le Blog de Gilles Martin, le 31 janvier 2012

C'est sûr que les petites équipes ont plein d'avantages : obligation d'aller à l'essentiel, partager ce que l'on fait, se relire mutuellement, vivre ensemble les bons moments et les difficultés. Dans des petites équipes, la polyvalence est plus importante, une nécessité, cela favorise la coopération, réduit le risque de conflits.

Il ne suffit pas de constituer de petites équipes pour garantir l'efficacité. Plus l'équipe est petite, plus on a besoin qu'elle soit constituée de membres qualifiés, avec des profils très diversifiés.

La règle, c'est qu'une équipe, quel que soit le projet, doit être suffisamment petite pour pouvoir être nourrie par deux pizzas. Vue la taille des pizzas américaines, un peu différentes des nôtres, cela doit correspondre à six à dix personnes.

Bon, l'histoire ne dit pas combien d'indiens ou de chinois on peut nourrir avec ces deux pizzas, et surtout pendant combien de temps ! Si vous voulez faire des comparaisons internationales, évitez les cours de la Bourse qui sont trop chahutés en ce moment. Pour revenir à l'économie réelle, nous vous engageons à utiliser l'index 2012 du journal The Economist : il vous suffit alors de convertir une US-pizza en équivalent Big Mac. Ceux qui utilisent déjà Cocomo devraient s'en sortir facilement … Lors de vos lancements de projet, n'oubliez jamais la recommandation du Ministère de la Santé : « Manger, Bouger »

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Qualité

P.I.P. Show

Source : « Prothèses PIP : une certification au-dessus de tout soupçon » Le Point.fr du 19 janvier 2012

Un certificateur, fût-il d'envergure mondiale et gage planétaire de fiabilité germanique, n'est censé voir que ce qu'on lui montre. Première surprise, c'est le client qui choisit et paie son certificateur. Il détermine le moment où il veut être visité. Il reçoit à l'avance le nom des auditeurs et la liste des pièces qu'il devra leur présenter. C'est un peu comme si un restaurateur crasseux choisissait son inspecteur des fraudes et le convoquait le jour où il a fait le ménage dans son réfrigérateur.

« Nous certifions que le système de management de la qualité, le processus de fabrication et le produit décrit dans le dossier répondent aux exigences de la réglementation européenne. » Le certificateur, "n'ayant pas pour mission de procéder à des tests produit ni de rechercher une fraude", tamponne de son sigle. En février 2011, le certificateur TÜV Rheinland a porté plainte pour escroquerie contre Poly Implant Prothèse. Le terme de dix ans de certification.

Bref, dix ans de collaboration ... suivis d'une période de gel.

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Conduite du changement

Click et Claque. Tu veux ma photo ?

Source : « La fin de Kodak, victime du dilemme de l'innovateur » Blog de Philippe Silberzahn du 23 janvier 2012

Victime du développement de la photo numérique, Kodak n’aura pas réussi à se reconvertir à partir de son métier de chimiste. Un exemple classique d’une entreprise leader dans son domaine (la photo argentique) qui meurt, incapable de tirer partie d’une nouvelle technologie. La réalité est plus nuancée. En fait, Kodak est un des tous premiers à avoir activement travaillé à la photo numérique. Alors d’où est venu le problème ?

Instigateur du numérique, Kodak n’a pas voulu le promouvoir pour une raison simple : protéger son activité principale de l’époque, la vente de films argentiques. Kodak a été victime du très classique dilemme de l’innovateur, qui explique l’échec de l’innovation de rupture en termes de modèle d’affaire.

L’ancien modèle d’affaire est condamné, mais il fournit la majorité des ressources et ne peut donc être ignoré ; le nouveau représente l’avenir, mais il ne fournit encore que peu de ressources et n’obtient donc pas de voix au chapitre. En réunion budgétaire, il n’a aucune chance. La capacité à innover se ramène donc à disposer d’un mécanisme d’allocation de ressources capable de protéger les innovations de ruptures, c’est à dire de permettre à l’entreprise de gérer deux modèles d’affaires, l’ancien et le nouveau.

Serait-ce à dire que les résistances au changement peuvent apparaître dès les plus hautes sphères des organisations, et pas seulement chez les plus simples des collaborateurs ?

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