">
Vous appréciez
notre newsletter ?
N'hésitez pas
à la faire connaître
autour de vous.
Comment s'abonner ?
Pour vous abonner, il vous suffit de
nous écrire.
La même adresse peut être utilisée pour demander votre déabonnement.
EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus
Février 2011
Edito
Vous n'allez pas chinoiser : Crise = Risque + Opportunité. L'idéogramme de notre carte de voeux 2011 signifie "opportunité". Pour désigner la "crise", il suffit de lui associer celui qui désigne le "risque".
Face à la complexité du monde, certains y perdent leur latin. Ils réclament des innovations, mais sont tétanisés par le risque. Ils veulent donc faire simple, standard et ne jurent que par la conformité. Ils s'accrochent aussi au "winner", une expression d'un vieux culte : celui du héros ... grec, bien sûr.
Avant d'envisager le futur, regardons le monde tel qu'il est. Les innovations d'aujourd'hui naissent d'un réseau de compétences qui mêle les technologies de l'information et le contenu maîtrisé d'un métier. Les opportunités ne peuvent émerger que d'un collectif. Et il n'y a pas de meilleur outil coopératif qu'une machine à café !
What else ?
Edito
Vous n'allez pas chinoiser : Crise = Risque + Opportunité. L'idéogramme de notre carte de voeux 2011 signifie "opportunité". Pour désigner la "crise", il suffit de lui associer celui qui désigne le "risque".
Face à la complexité du monde, certains y perdent leur latin. Ils réclament des innovations, mais sont tétanisés par le risque. Ils veulent donc faire simple, standard et ne jurent que par la conformité. Ils s'accrochent aussi au "winner", une expression d'un vieux culte : celui du héros ... grec, bien sûr.
Avant d'envisager le futur, regardons le monde tel qu'il est. Les innovations d'aujourd'hui naissent d'un réseau de compétences qui mêle les technologies de l'information et le contenu maîtrisé d'un métier. Les opportunités ne peuvent émerger que d'un collectif. Et il n'y a pas de meilleur outil coopératif qu'une machine à café !
What else ?
Alain Guercio et Laurent Houmeau
Organisation
Le développement des nouveaux modes de consommation, l’ouverture et la mobilité croissante de l’économie, la diffusion des NTIC ont ajouté des couches de complexité au sein des organisations. Les exigences drastiques de maîtrise des risques ont introduit un grand nombre de nouveaux points de contrôle.
Il en résulte une situation apparemment paradoxale : les besoins de compétences ont crû en même temps que la standardisation des processus. Les injonctions à développer leadership et ownership se sont intensifiées alors que les contrôles de conformité (compliance) se généralisaient. L’appel à innover et à se réinventer s’est accru au même rythme que le temps consacré à normaliser et documenter les tâches.
Cette hésitation entre deux pôles opposés favorise un effet pervers : l’oubli du métier derrière le process, de la valeur ajoutée derrière l’indicateur, du professionnel derrière l’opérateur, du but derrière l’objectif.
Le combat contre la concurrence, l’informatisation, l’efficacité opérationnelle, ou la maîtrise des risques est contre-productif. Ré-intéressons-nous plutôt au véritable contenu des métiers qu’exercent les employés.
Formaliser un processus peut être aussi une étape nécessaire à l'innovation, si on s'en donne la peine.
Pilotage
Source : « Apple : le retour de l'octroi » de David Barroux sur Les Echos.fr du 3 février 2011
On croyait qu'Apple voulait créer et gérer avec l'iPad l'équivalent d'une galerie commerciale dans laquelle différentes boutiques indépendantes existeraient. On se trompait. L'idée est plus de constituer un grand magasin, dont l'unique caisse sera contrôlée par la firme de Steve Jobs.
Après avoir dicté sa loi à l'industrie musicale - en imposant la vente à l'unité des chansons et leur prix de commercialisation -, Apple veut forcer la main à la presse en décrétant qu'elle devenait l'unique agent de commercialisation. L'éditeur édite. Apple vend en empochant sa marge. Exclusivement sur iPad, "The Daily", qui accepte ces nouvelles règles, peut partir à l'assaut du marché.
Bref, c'est un « octroi Apple ». Devront s'en acquitter tous ceux qui voudront faire de l'iPad un canal de commercialisation. eBay ou la SNCF pourraient être les prochains. On rétorquera qu'Apple ne force personne à venir sur son iPad …
De l'octet à l'octroi, il n'y avait qu'un pas.
Et Apple n'est peut-être pas le premier. Que penser des contrats de maintenance ?
Système d'information
L’orientation et la stratégie d’une entreprise dépendent fondamentalement de son système d’information et le stratège ne s’en rend pas toujours bien compte. D’où l’opinion si répandue parmi les DG selon laquelle l’informatique n’est qu’un « centre de coût ». Pour le comprendre, rappelons que la place du système d’information dans l’entreprise s’analyse à trois niveaux.
Le premier correspond à la plate-forme informatique, sans laquelle l’entreprise ne pourrait pas fonctionner et dont la qualité est donc déterminante.
Le deuxième correspond au système d’information lui-même. Le langage que l’entreprise incorpore dans son système d’information est d’ailleurs révélateur de ses priorités. Il n’y a pas si longtemps, les banques n’identifiaient avec le RIB que des comptes et non des clients, ... Si son socle sémantique n’est pas pertinent, le SI ne peut pas contribuer à la création de valeur.
À un troisième niveau se situe ce que l’on peut appeler « l’anthropologie de l’institution » : l’organisation, l’économie, la sociologie, et même la philosophie.
La plupart des DSI ont du mal à organiser une communication intelligente car ils sont accaparés par le fonctionnement de la plate-forme technique. Pourtant, il faut que le DG comprenne que l’informatique a modifié la nature des produits et que l’entreprise ne vend plus la même chose qu’auparavant.
La mauvaise appréhension des technologies de l’information par les dirigeants et par le monde universitaire est effectivement un problème. Beaucoup d’étudiants dans les écoles d’ingénieurs n’ont jamais entendu parler système d’information ! Certes, ils ont suivi des cours d’informatique, ils connaissent la théorie du signal et maitrisent des dizaines d’équations : voyant tout à travers le prisme des mathématiques, ils ne savent pas ce qui se passe dans les entreprises.
Qu'on se rassure : il y a aussi des grandes écoles de commerce, où on y enseigne ... les maths financières.
Qualité
Source : « Plan de gestion de crise » site dédié à l'ouvrage de Didier Heiderich aux éditions DUNOD
Ce qui différencie une organisation qui a vécu une crise d’une autre est que la première prépare la prochaine crise. Cette sentence exprime les difficultés éprouvées dans la construction d’un système de gestion de crise. Face aux objectifs imminents, infiniment urgents, la possibilité d’une crise semble souvent lointaine. Les organisations peinent à se projeter dans un avenir trouble.
D’où peut venir l’absence de volonté des organisations à se préparer à subir une crise ? Nous pouvons la résumer en une phrase : l’attitude managériale fondée sur la certitude d’un optimisme indépassable, et en un mot : le winner, le gagnant, maître de la performance.
Cette difficulté d’accepter la possibilité d’une crise coïncide avec le refus d’entrevoir les ruptures qui se créent dans les organisations, la difficulté de maîtriser des cycles de production, le dérèglement des individus soumis au stress. Difficile d’envisager un futur …
Il est inutile de vous le cacher : les crises ont une imagination débordante qui submerge les entreprises et les organisations. Elles sont des fabriques du réel qui inventent de l’inconnu à partir du connu. Au dictionnaire managérial (signaux faibles, plan de continuité d’activité, résilience, empathie, media training, …), il faut ajouter deux mots : modestie et humilité.
Mettre de la modestie et de l'humilité dans le management ?
C'est ambitieux.
Conduite du changement
Source : « Pause-café : rentable ou détestable ? » par Michel Holtz sur Cadremploi du 7 février 2011
En estimant que les buveurs de café (ou de thé) perdent 24 minutes par jour en préparation, causette et dégustation, un livreur britannique de bonbonnes de flotte a calculé que la petite pause matinale, ou après-midinale coûte 490 euros par an et par salarié.
Pourtant, un sondage signé Nespresso a démontré que pour 75% des sondés, la pause-café est diablement efficace pour renforcer la cohésion au sein d'une équipe et, pour 65% de ces salariés, y a pas mieux pour apaiser les tensions. D'ailleurs les DRH sont complètement d'accord, du moins 79% d'entre eux.
Du coup, on ne sait plus à qui se fier. Mais ce double sondage, s'il ne nous éclaire pas sur l'impact du petit noir, nous en apprend tout de même plutôt long sur le bon usage des enquêtes d'opinion à qui l'on peut faire dire à peu près n'importe quoi. On attend avec fébrilité le marchand de stylo qui va nous démontrer l'inutilité des traitements de texte.
Pour le prochain numéro, on vous livre en exclu notre étude sur les minutes perdues avec les nouvelles technos (twitter avec son smartphone, rien trouver avec google, ouvrir l'aide Windows, ...).
Vous appréciez notre newsletter ?
N'hésitez pas à la faire connaître autour de vous.
Comment s'abonner ?
Pour vous abonner, il suffit de nous écrire à abonnement@e-media-management.com en nous indiquant votre souhait de recevoir notre newsletter sur le management par processus.
Poursuivre avec ...
n°24 - Novembre 2010
Organisation
Les risques psychosociaux … des organisateurs
Pilotage
Vers une pluie de dollars
Système d'information
Créons du lien, donnons du sens !
Qualité
Le client est R.O.I. ! mais pour qui ?
Conduite du changement
Le trou ou le coup du Lapin ?
n°26 - Avril 2011
L'économie du lien, c'est attachant !
Organisation
Les journées du patrimoine en Seine-Saint-Denis
Pilotage
Recherche manager qui veut savoir ce qui se passe dans ses équipes
Système d'information
Qui paie quoi à qui dans un écosystème ?
Qualité
Une économie du lien ? Voilà une idée attachante !
Conduite du changement
Quand papoter, c'est produire
ou bien avec les autres épisodes !
« Organiser, ce n'est pas mettre de l'ordre, c'est donner de la vie. »
Jean-René Fourtou