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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus

Episode 25
Coopérations autour d'une machine à café

Février 2011

Edito

Vous n'allez pas chinoiser : Crise = Risque + Opportunité. L'idéogramme de notre carte de voeux 2011 signifie "opportunité". Pour désigner la "crise", il suffit de lui associer celui qui désigne le "risque".

Face à la complexité du monde, certains y perdent leur latin. Ils réclament des innovations, mais sont tétanisés par le risque. Ils veulent donc faire simple, standard et ne jurent que par la conformité. Ils s'accrochent aussi au "winner", une expression d'un vieux culte : celui du héros ... grec, bien sûr.

Avant d'envisager le futur, regardons le monde tel qu'il est. Les innovations d'aujourd'hui naissent d'un réseau de compétences qui mêle les technologies de l'information et le contenu maîtrisé d'un métier. Les opportunités ne peuvent émerger que d'un collectif. Et il n'y a pas de meilleur outil coopératif qu'une machine à café !

What else ?

Edito

Vous n'allez pas chinoiser : Crise = Risque + Opportunité. L'idéogramme de notre carte de voeux 2011 signifie "opportunité". Pour désigner la "crise", il suffit de lui associer celui qui désigne le "risque".

Face à la complexité du monde, certains y perdent leur latin. Ils réclament des innovations, mais sont tétanisés par le risque. Ils veulent donc faire simple, standard et ne jurent que par la conformité. Ils s'accrochent aussi au "winner", une expression d'un vieux culte : celui du héros ... grec, bien sûr.

Avant d'envisager le futur, regardons le monde tel qu'il est. Les innovations d'aujourd'hui naissent d'un réseau de compétences qui mêle les technologies de l'information et le contenu maîtrisé d'un métier. Les opportunités ne peuvent émerger que d'un collectif. Et il n'y a pas de meilleur outil coopératif qu'une machine à café !

What else ?

Alain Guercio et Laurent Houmeau

 

Organisation

Mon métier, mon combat

Source : « Déprofessionnalisation et perte de sens » de Pierre Michel sur le blog de l'INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE (Les Echos)

Le développement des nouveaux modes de consommation, l’ouverture et la mobilité croissante de l’économie, la diffusion des NTIC ont ajouté des couches de complexité au sein des organisations. Les exigences drastiques de maîtrise des risques ont introduit un grand nombre de nouveaux points de contrôle.

Il en résulte une situation apparemment paradoxale : les besoins de compétences ont crû en même temps que la standardisation des processus. Les injonctions à développer leadership et ownership se sont intensifiées alors que les contrôles de conformité (compliance) se généralisaient. L’appel à innover et à se réinventer s’est accru au même rythme que le temps consacré à normaliser et documenter les tâches.

Cette hésitation entre deux pôles opposés favorise un effet pervers : l’oubli du métier derrière le process, de la valeur ajoutée derrière l’indicateur, du professionnel derrière l’opérateur, du but derrière l’objectif.

Le combat contre la concurrence, l’informatisation, l’efficacité opérationnelle, ou la maîtrise des risques est contre-productif. Ré-intéressons-nous plutôt au véritable contenu des métiers qu’exercent les employés.

Formaliser un processus peut être aussi une étape nécessaire à l'innovation, si on s'en donne la peine.

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Pilotage

On a la pomme. Vous avez le pépin.

Source : « Apple : le retour de l'octroi » de David Barroux sur Les Echos.fr du 3 février 2011

On croyait qu'Apple voulait créer et gérer avec l'iPad l'équivalent d'une galerie commerciale dans laquelle différentes boutiques indépendantes existeraient. On se trompait. L'idée est plus de constituer un grand magasin, dont l'unique caisse sera contrôlée par la firme de Steve Jobs.

Après avoir dicté sa loi à l'industrie musicale - en imposant la vente à l'unité des chansons et leur prix de commercialisation -, Apple veut forcer la main à la presse en décrétant qu'elle devenait l'unique agent de commercialisation. L'éditeur édite. Apple vend en empochant sa marge. Exclusivement sur iPad, "The Daily", qui accepte ces nouvelles règles, peut partir à l'assaut du marché.

Bref, c'est un « octroi Apple ». Devront s'en acquitter tous ceux qui voudront faire de l'iPad un canal de commercialisation. eBay ou la SNCF pourraient être les prochains. On rétorquera qu'Apple ne force personne à venir sur son iPad …

De l'octet à l'octroi, il n'y avait qu'un pas.

Et Apple n'est peut-être pas le premier. Que penser des contrats de maintenance ?

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Système d'information

A l'école des SI

Source : « le DSI face à son DG » propos de Michel Volle, recueillis par Ph. Rosé pour Best Practices Systèmes d'Information n° 60, 31 janvier 2011

L’orientation et la stratégie d’une entreprise dépendent fondamentalement de son système d’information et le stratège ne s’en rend pas toujours bien compte. D’où l’opinion si répandue parmi les DG selon laquelle l’informatique n’est qu’un « centre de coût ». Pour le comprendre, rappelons que la place du système d’information dans l’entreprise s’analyse à trois niveaux.

Le premier correspond à la plate-forme informatique, sans laquelle l’entreprise ne pourrait pas fonctionner et dont la qualité est donc déterminante.

Le deuxième correspond au système d’information lui-même. Le langage que l’entreprise incorpore dans son système d’information est d’ailleurs révélateur de ses priorités. Il n’y a pas si longtemps, les banques n’identifiaient avec le RIB que des comptes et non des clients, ... Si son socle sémantique n’est pas pertinent, le SI ne peut pas contribuer à la création de valeur.

À un troisième niveau se situe ce que l’on peut appeler « l’anthropologie de l’institution » : l’organisation, l’économie, la sociologie, et même la philosophie.

La plupart des DSI ont du mal à organiser une communication intelligente car ils sont accaparés par le fonctionnement de la plate-forme technique. Pourtant, il faut que le DG comprenne que l’informatique a modifié la nature des produits et que l’entreprise ne vend plus la même chose qu’auparavant.

La mauvaise appréhension des technologies de l’information par les dirigeants et par le monde universitaire est effectivement un problème. Beaucoup d’étudiants dans les écoles d’ingénieurs n’ont jamais entendu parler système d’information ! Certes, ils ont suivi des cours d’informatique, ils connaissent la théorie du signal et maitrisent des dizaines d’équations : voyant tout à travers le prisme des mathématiques, ils ne savent pas ce qui se passe dans les entreprises.

Qu'on se rassure : il y a aussi des grandes écoles de commerce, où on y enseigne ... les maths financières.

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Qualité

Le winner et la crise, ou le winner est la crise

Source : « Plan de gestion de crise » site dédié à l'ouvrage de Didier Heiderich aux éditions DUNOD

Ce qui différencie une organisation qui a vécu une crise d’une autre est que la première prépare la prochaine crise. Cette sentence exprime les difficultés éprouvées dans la construction d’un système de gestion de crise. Face aux objectifs imminents, infiniment urgents, la possibilité d’une crise semble souvent lointaine. Les organisations peinent à se projeter dans un avenir trouble.

D’où peut venir l’absence de volonté des organisations à se préparer à subir une crise ? Nous pouvons la résumer en une phrase : l’attitude managériale fondée sur la certitude d’un optimisme indépassable, et en un mot : le winner, le gagnant, maître de la performance.

Cette difficulté d’accepter la possibilité d’une crise coïncide avec le refus d’entrevoir les ruptures qui se créent dans les organisations, la difficulté de maîtriser des cycles de production, le dérèglement des individus soumis au stress. Difficile d’envisager un futur …

Il est inutile de vous le cacher : les crises ont une imagination débordante qui submerge les entreprises et les organisations. Elles sont des fabriques du réel qui inventent de l’inconnu à partir du connu. Au dictionnaire managérial (signaux faibles, plan de continuité d’activité, résilience, empathie, media training, …), il faut ajouter deux mots : modestie et humilité.

Mettre de la modestie et de l'humilité dans le management ?

C'est ambitieux.

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Conduite du changement

En quête d'opinion

Source : « Pause-café : rentable ou détestable ? » par Michel Holtz sur Cadremploi du 7 février 2011

En estimant que les buveurs de café (ou de thé) perdent 24 minutes par jour en préparation, causette et dégustation, un livreur britannique de bonbonnes de flotte  a calculé que la petite pause matinale, ou après-midinale coûte 490 euros par an et par salarié.

Pourtant, un sondage signé Nespresso a démontré que pour 75% des sondés, la pause-café est diablement efficace pour renforcer la cohésion au sein d'une équipe et, pour 65% de ces salariés, y a pas mieux pour apaiser les tensions. D'ailleurs les DRH sont complètement d'accord, du moins 79% d'entre eux.

Du coup, on ne sait plus à qui se fier. Mais ce double sondage, s'il ne nous éclaire pas sur l'impact du petit noir, nous en apprend tout de même plutôt long sur le bon usage des enquêtes d'opinion à qui l'on peut faire dire à peu près n'importe quoi. On attend avec fébrilité le marchand de stylo qui va nous démontrer l'inutilité des traitements de texte.

Pour le prochain numéro, on vous livre en exclu notre étude sur les minutes perdues avec les nouvelles technos (twitter avec son smartphone, rien trouver avec google, ouvrir l'aide Windows, ...).

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