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EN 5 LIGNES : lettre d'information sur le management par processus
Mai 2009
Edito
Toc, toc, toc ! La crise a frappé à notre porte. Des gens un peu fous s’échangeaient intensément des trucs super top. Mais ces toqués troquaient du toc. Le monde entier encaisse le choc. Des Troubles Obsessionnels Compulsifs – des TOC- le bloquent. Les plans ad hoc font flop. Certains sortent le pébroc, d’autres l’électrochoc.
Peu philanthrope, le patron exhorte « vous êtes une cohorte et demain, il faudra que çà droppe ! ». Il n’y va pas de main morte. Plutôt que de se faire couper l’aorte, il vaut mieux innover et améliorer la compétitivité. Car les marchés, n’est-ce pas toujours par là qu’on les emporte ?
Arrêtons de faire le gyroscope. Un peu myope, mon escorte ? Trouvons-lui un bon stéthoscope, une caméra en cinémascope, et pour les TIC un radiotélescope. Pendant que les autres écopent jusqu’à la syncope, donnons à nos projets les moyens pour qu’ils galopent.
Edito
Toc, toc, toc ! La crise a frappé à notre porte. Des gens un peu fous s’échangeaient intensément des trucs super top. Mais ces toqués troquaient du toc. Le monde entier encaisse le choc. Des Troubles Obsessionnels Compulsifs – des TOC- le bloquent. Les plans ad hoc font flop. Certains sortent le pébroc, d’autres l’électrochoc.
Peu philanthrope, le patron exhorte « vous êtes une cohorte et demain, il faudra que çà droppe ! ». Il n’y va pas de main morte. Plutôt que de se faire couper l’aorte, il vaut mieux innover et améliorer la compétitivité. Car les marchés, n’est-ce pas toujours par là qu’on les emporte ?
Arrêtons de faire le gyroscope. Un peu myope, mon escorte ? Trouvons-lui un bon stéthoscope, une caméra en cinémascope, et pour les TIC un radiotélescope. Pendant que les autres écopent jusqu’à la syncope, donnons à nos projets les moyens pour qu’ils galopent.
Alain Guercio et Laurent Houmeau
Organisation
Source : « Développer son intuition du risque » Synthèse Manageris mars 2009
La plupart des organisations ont instauré des systèmes de surveillance des risques sous forme de check-lists de contrôle, de procédures opérationnelles d'alerte ou encore de tableaux de bord stratégiques. Indispensables, de tels systèmes ne surveillent que ce qu'on leur demande de surveiller …
Dans un environnement complexe et changeant, il faut les compléter en conduisant l'organisation à développer son intuition du risque :
D’après « No Excuses » de MM. Dikstein et Flast, le management par processus permet d’avoir une approche globale et proactive de la gestion des risques.
« Piloter par les processus » de MM. Raquin et Morley-Pegge (deux amis d’e-media management) vous expliquera comment le mettre en oeuvre. A lire, et plus si affinité …
Pilotage
Assimilable à un système adaptatif complexe, une organisation doit se fixer une finalité, s’appuyer sur l’intelligence, exploiter l’information et être capable d’« apprendre ». Dans un environnement multiforme et instable, le pilotage doit être basé sur le dialogue et le respect de l’autre. D’où l’importance du dialogue de gestion.
La réalité dépend en partie de l’interprétation que l’on s’en fait. Les acteurs doivent accepter l’inattendu, le désordre apparent, la contradiction. Le contrôleur de gestion doit caler sa propre vision en fonction de l’activité, de la stabilité ou l’instabilité de l’environnement.
Notons que le corps humain sait s’adapter aux changements. La médecine chinoise vise à faciliter la circulation de l’énergie vitale, le Qi. Par analogie, le contrôle de gestion correspond à la physiologie glandulaire et neurologique. Sa mission principale est de faciliter la circulation et la bonne affectation des forces de l’entreprise par ses outils de pilotage.
Ce n’est donc pas chinoiser que de dire « Qi fait quoi ? » remplace alors « Qui fait quoi ? »
Système d'information
Les meilleurs outils de bureau sont des affordances, c’est-à-dire des objets qui suggèrent leur propre utilisation. Accessibles, faciles à utiliser, les Post-it profitent beaucoup de la capacité du cerveau à se rappeler l’emplacement d’un objet dans un monde en trois dimensions. Autant de choses que les ordinateurs ont encore du mal à réaliser avec autant de simplicité.
David Karger et ses collègues ont étudié la façon dont on utilisait les Post-It pour modéliser le “cycle de vie de nos débris d’information”. Collés sur nos écrans, on trouve d’abord des listes de tâches à accomplir. Les sites, les contacts et les notes de réunion sont également très populaires. Quelques Post-it enfin contiennent des mots de passe. Une petite part n’a pas de catégorie : calculs de salaire, schémas, orthographe à vérifier, …
La rapidité à prendre note est la première raison pour laquelle on opte pour le Post-it plutôt que pour un programme informatique. Et puis, un blocs-papier ne perd pas de temps à démarrer. Un bon programme est donc un programme qui n’a ni champs ni formulaires, bref qui n’a aucune interface !
Désolé, mais la chaleur de l’écran nous a fait prendre le Post-it du commentaire. C’est encore la faute à l’informatique. Vivement le « green IT » et ses économies d’énergie !
Qualité
L'Etat s'approprie Internet à la fois pour informer les citoyens sur le développement durable mais aussi pour les solliciter sur certains projets idoines. Le questionnaire complet compte 48 points et couvre les neuf « défis-clés ». Les sujets sont denses et complexes. Pour se lancer dans le questionnaire, plutôt pointu, il vaut mieux bien les connaître ou consulter la documentation (45 pages).
A priori, pour participer, il suffit de cliquer sur « Participez à la consultation ». On est très loin du Web 2.0. Outre une interface pour le moins datée, l'ergonomie du questionnaire laisse quelque peu à désirer. Même si la procédure est un peu vieillotte et pas toujours évidente, et si rien ne dit comment ces informations seront exploitées par la suite... cette démarche a pour objectif de récolter l'avis des citoyens sur la stratégie de développement durable française. Alors, à vos claviers !
Notre sondage exclusif : Pensez-vous que cet usage d’internet pour le développement durable soit né du passage de la ministre de l’écologie à l’économie numérique ?
Une seule question.
Pas de documentation.
Pas d’interface.
Pas d’exploitation envisagée.
Conduite du changement
Une conversation est composée de trois phases. Cela commence par une entrée en matière (« comment ca va ? ») qui ouvre un contexte de communication. La deuxième phase comporte le transfert d'information proprement dit. La troisième est la clôture, un rituel qui permet à un des interlocuteurs de signaler qu'il doit passer à autre chose (son absence provoque une gêne).
Ceux qui utilisent les outils de « micro-communication » (Twiter, Facebook, …) pour rester « en contact » avec des amis lointains ont remarqué que le partage de micro-informations « sans grand intérêt » crée une proximité qui rend la communication (classique) plus efficace car plus rapide.
En quelque sorte, le canal est « ouvert ». Quand une (macro) communication est nécessaire, le « coût de transaction » est éliminé. Cela permet également de simplifier (voire supprimer) la phase de clôture, sans créer de gêne.
« On vous sonne... et vous répondez ? » s’interrogeait Sacha Guitry à propos du téléphone.
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n°16 - Mars 2009
Organisation
Les idées sont la chose la plus amusante de la vie professionnelle.
Pilotage
Le présent n’existe pas.
Système d'information
L’informatique, une technique ancillaire ?
Qualité
Qualité d’usage, usage de qualité.
Conduite du changement
Non, ça ne se tassera pas
n°18 - Juillet 2009
Organisation
La bourse ou la vie ?
Pilotage
Personne ne ment, car personne ne sait
Système d'information
Toujours rien compris ?
Qualité
Etonner les certitudes des managers comme autant de diamants
Conduite du changement
La génération Y, comme « Yes, we can »
ou bien avec les autres épisodes !
« Organiser, ce n'est pas mettre de l'ordre, c'est donner de la vie. »
Jean-René Fourtou